Avec près de 21% du territoire métropolitain urbanisé, la nécessaire prise en compte de la biodiversité et des écosystèmes urbains à l’échelle régionale est essentielle. En témoignent notamment les services écosystémiques rendus comme par exemple la régulation de l’infiltration des eaux de pluies mais aussi le stockage du CO2.
Dans l’objectif de reconnaître l’intérêt du vivant et d’intégrer pleinement les enjeux écologiques, une reconsidération de cette biodiversité comme composante à part entière des villes doit être privilégiée.
Philippe Clergeau, Professeur au Muséum National d’Histoire Naturelle, souligne dans son intervention à la Conférence Immobilier & Prospective : Biodiversité, vers un urbanisme inventif ? du 18 octobre dernier qu’il est important de prioriser le fonctionnement des espèces aux différentes échelles et dans le temps.