L’espace maritime est de plus en plus investi par les activités anthropiques comme en témoigne le développement récent des énergies marines renouvelables et plus particulièrement celui de l’éolien en mer en France. En parallèle, on assiste à une érosion de la biodiversité d’une telle ampleur qu’elle est parfois qualifiée de sixième crise d’extinction.
Dans une perspective de développement durable l’installation des énergies renouvelables en mer s’effectue dans le respect des législations environnementales. Dans le cadre réglementaire français, les aménageurs doivent fournir une étude d’impact pour garantir l’innocuité de leur projet sur le milieu naturel. Pour y parvenir, les porteurs de projets doivent mettre en œuvre la séquence éviter - réduire - compenser.
Dans sa thèse de doctorat en sciences économiques, « Analyse de la compensation écologique comme instrument d’internalisation et de lutte contre l’érosion de la biodiversité marine - Illustration par l’éolien en mer », Adeline Bas nous interpelle sur l’efficacité de la compensation écologique et du triptyque ERC dans son ensemble comme un instrument de lutte contre l’érosion de la biodiversité marine.